Les phénomènes de hantise sont une interrogation. Une interrogation sur l’invisible, ce qui est au-delà, de la conscience ou… de la mort. Ce mémoire mène dans les méandres de la mort, dans ses manifestations, celle des maisons hantées, d’une part, et celle des esprits, de l’autre. Mais il mène aussi dans notre imagination, dans notre inconscient, dans le fantastique. La question de la limite sera posée, limite entre le conscient et l’inconscient, la vie et la mort, l’ici et l’au-delà.
Je laisse au lecteur le libre choix de me suivre ou non dans mon raisonnement. Loin de moi l’idée de vouloir l’influencer. Je lui demanderai simplement de bien vouloir m’accompagner, avec les sens en éveil, et une ouverture à une autre facette de la vie. Je désire montrer du doigt un lieu de doutes, une faille, qui, quoi que la rationalité veuille bien en penser, émerge très rapidement sous un vernis de culture. Pendant les entretiens d’enquête, j’ai observé ce glissement vers l’irrationnel. Comme si ce rationnel, que le discours ambiant magnifie, n’était qu’un garde-fou précaire vis à vis d’une réalité que l’on nie.
Le texte qui suit - auquel vous pouvez accéder librement en cliquant sur le bouton ci-dessous - est mon travail de mémoire de licence d’ethnologie. J'y ait fait une enquête sur une maison présumée hantée. Je vous laisse découvrir ce texte...